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Rosa Tapioca, projet de recupère-couleurs, article via Consoglobe

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Rosa Tapioca… Rien que le nom sent bon le printemps, l’été et inspire de jolis rêves couleur pastel. Rosa Tapioca est une manufacture de mode française mais surtout l’emblème d’un joli projet made in France, très local, celui d’un récupère-couleurs. Rien que ça !

Rosa Tapioca : le naturel et le local avant tout
Aujourd’hui, Rosa Tapioca est une manufacture de mode 100% française. Les collections sont définies comme écologiques, laissant la part belle au local.

Rosa Tapioca est l’oeuvre d’Aurelia Wolff et de son équipe. Une formation en modélisme en poche et tout droit sortie du London College of Fashion, la créatrice suit le parcours de ses aînées et notamment de Rosa, couturière de la famille. En 2008, Rosa Tapioca est créée et propose aujourd’hui des lignes féminines et poétiques.

Aurelia travaille beaucoup sur la sélection et le recyclage des matières, la réduction de l’impact environnemental de ses collections, sur les fibres organiques et recyclées et met un point d’honneur à tout réaliser à échelle locale.

Pour aller plus loin, la marque ambitionne prochainement de proposer des pièces teintées à la teinture végétale écologique.

Du Dye-Lab à KissKiss BankBank
La teinture végétale écologique à échelle semi-industrielle, c’est aujourd’hui un beau projet. Pour échanger et apprendre, le Dye-Lab a été ouvert, une plateforme d’informations et d’échanges sur le sujet. Dans cette même lignée intervient le projet de récupère-couleurs, une machine de teinture et d’extraction de pigments.

Le récupère-couleurs : qu’est-ce que c’est ?
Techniquement, le récupère-couleurs prend la forme d’une cuve, équipée d’un système de chauffe, de filtration et de circulation. L’extraction des pigments permet de teinter les vêtements doucement et durablement.
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Mais à partir de quoi fabrique-t-on des teintures écologiques ? Pour Rosa Tapioca, les sources sont nombreuses : fleurs, thé, plantes, café, fanes de carottes et tout ce qui est végétal, coloré et surtout local !

La suite c’est là

Sakina M’Sa tisse du lien social, article via Consoglobe

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Un petit article sur une de mes artistes stylistes coup de coeur… Artiste? Pour moi Oui, au vu du concept engagé derriere toute ces collections: Exposition au Grand Palais des oeuvres Sakiba M’sa, mais egalelent de tout se qui fait cette marque cad ces « petites mains », celles qui contribuent a ce que ces collections voient le jour, celles qu’ il est beau de devoiler au grand jour…

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Sakina M’Sa, n’est pas une styliste comme les autres. Reconnue par ses pairs, elle ne fait pourtant pas l’apologie d’une mode élitiste et hors du monde. Pour elle, la mode devient synonyme de partage et de solidarité. Au-delà de ses créations, elle tisse des liens entre les personnes, elle accompagne et elle partage. Des Comores aux podiums parisiens Sakina M’Sa est une jeune femme d’origine comorienne. Arrivée à la fin des années 1970 en France, elle s’installe avec sa famille dans un quartier populaire de Marseille. L’adolescente plutôt rebelle adore arborer un look punk.  Passionnée par la mode, elle découvre Vivienne Westwood – la styliste punk et anticoformiste par excellence ! – mais aussi d’autres grands noms comme Jean-Paul Gaultier, Madeleine Vionnet, Elsa Schiaparelli, Coco Chanel… Elle organise son premier défilé à l’âge de 14 ans, où elle présente à son collège sa collection de vêtements très punks et à l’esprit récup’ puisque conçus à base de nappes en toiles ciré, de torchons, et de boites de conserves qu’elle trouvait à la maison. L’ado pleine d’audace y invite la femme du maire de Marseille de l’époque qui est venu et qui a apparemment beaucoup rit et apprécié le moment ! Ce côté audacieux, Sakina M’Sa le conservera ; c’est lui qui lui ouvrira les portes du succès.En 1992, la styliste monte à Paris ou plus exactement en région parisienne. Dans le « 9 – 3 », à Bagnolet, elle s’émerveille devant la mixité et s’en inspire. Elle ouvre ses ateliers du tissu social et collabore avec des maisons de retraite et des centres de quartiers pour faire défiler des grands, des gros, des petits, des atypiques, bref, des gens qu’elle a envie d’habiller. La marque Sakina M’Sa devient résolument responsable, éthique, créative et humaine.Toutes ses collections sont fabriquées dans ses ateliers installés à Barbès, dans le quartier cosmopolite de la Goutte d’Or. Fabriquer ses vêtements en France permet non seulement d’exploiter un savoir-faire à la française mais aussi de respecter une parfaite traçabilité. Elle s’attache à ce que chacun des vêtements qu’elle crée soit non seulement éthique et responsable mais aussi séduisant et qu’il fasse rêver. La mode éthique, sociale et solidaire peut aussi être esthétique *La suite p.2> des ateliers de couture aux ateliers de médiation culturelle http://www.consoglobe.com/sakina-m%e2%80%99sa-tisse-du-lien-social-cg